Il était une fois ... [RP]

arghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Shea, ca sent le sapin

Je citerais une phrase tiré d'un film : La mort comparé à l'amour, n'est qu'un détail...

Ce sacrifice ne sera pas vain, Kaeru est de retour et avec Elle, reviendra le soleil qui aveuglera les ténèbres^^

Argh pauvre shea comment vas-elle t'es sortir dans cette histoire?
La suite,la suite !!

Hoho un nouveau lecteur qui aurait (tout ?) lu des mésaventures de nos petits héros ?

Soit le bienvenu !

Oui et je suis chaque jour serieux on pourrait en faire un livre trop bien je trouve .

ET LCM PoWAAAAA(euh je me suis un peu seul à lire ça chez les lcm snif)

[HRP] Et paf pour la 13ème page !

Rancune tenace
Ils venaient de dépasser un coude dans leur course folle. S’arrêtant aussitôt, ils prirent les dispositions nécessaires, Pluton s’occupa en priorité de Kenny, Linith reprenant sa position de bouclier humain, Bad, légèrement en retrait commençait déjà à appliquer la stratégie à laquelle il avait pensé en courant, puis décida de la jeter aux orties. La blessure du nécromant n’était pas aussi grave qu’ils l’avaient tous supposé au départ. Avec un peu de temps et beaucoup de soins, plus rien n’y paraîtra. Reprenant conscience grâce aux bons soins du moine, Kenny se mit debout en chancelant mais il savait ce qu’il avait à faire. Le premier ennemi qui arriva sur eux alors qu’ils étaient en embuscade derrière le virage le paya très cher de sa vie. Les autres qui suivaient furent ralentis entre autres par des séismes localisés.
« Ok ! On suit ma tactique ! On bute tout ! » Dit Bad.
Kenny, encore faible, fit appel à ses réserves et se concentra un sourire carnassier aux lèvres. Il commença à s’assurer qu’ils allaient pouvoir survivre plus que quelques instants. Utilisant le corps du premier tué, il créa un cercle de pouvoir, le fluide vital s’éleva du sol et vint raviver la fureur guerrière de Linith. Rassérénée par ce regain de vitalité, cette dernière engagea le combat avec encore plus de férocité. Les victimes suivantes serviraient à reconstruire une armée capable de les défendre et de les assister dans leur œuvre. Pluton, déterminé à ne pas laisser tomber ses amis, redoubla d’attention, puisa dans les bienfaits accordés par sa déesse et délivra soins et protections à une vitesse accrue. L’élémentaliste réclamait aussi sa part du combat. Vidant ses poches des composants fondamentaux qu’il avait pris soin d’avoir en grande quantité, Bad déchaîna les éléments sur l’ennemi. Tantôt il pleuvait des rochers énormes, tantôt le sol se transforma en magma. Une aura rouge feu était visible autour de lui reflétant sa détermination et la puissance invoquée dans ses sortilèges.
« T’en vas pas mon coco ! » Cria Bad. « Voici la monnaie de ta pièce ! ».
Les jeteurs de sorts adverses reçurent à tour de rôle, de façon aléatoire, une décharge électrique les réduisant immédiatement à l’impuissance. Les animaux avaient déserté la zone en courant dans tous les sens, ils s’éloignaient du carnage, apeurés par la folie de la nature qui troublait leur tranquillité et qui annonçait la fin du monde. Bloquant les adversaires, les cadavres ramenés à la vie suivaient inlassablement les directives de Kenny qui en profita pour puiser sa force dans les réserves de l’ennemi. Invoquant des créatures difformes, il laissa échapper sa colère et entrepris de les faire encercler l’ennemi. La confusion n’était plus de mise, la panique s’installa et l’ennemi prit au dépourvu par ce revirement de situation n’a pas eu le temps de se réorganiser. Le massacre fut total. Jetant au loin sa tunique déchirée et brûlée, Kenny exhibait maintenant ses cicatrices tels des trophées de guerre.
« J’aime bien cette tactique. » Déclara Kenny.

Un cœur qui bat
Assise par terre, tenant dans ses bras le corps de son amie, Kaeru ferma les yeux en savourant ces premiers instants de son retour à la vie. Des fragments de glace étaient parsemés dans toute la pièce, il ne resta du monolithe qu’une petite partie suspendue dans les airs, la partie qui avait contenu les jambes de la guerrière, le reste était éparpillé, des morceaux étaient même incrustés dans les murs. Le bruit engendré par l’explosion qui avait été nécessaire pour la libérer avait attiré quasiment toutes les personnes présentes dans le temple. Les patrouilles avaient réduit leur périmètre d’action afin de pouvoir intervenir à l’intérieur de l’enceinte rapidement dans le pire des cas.
« Cela fait combien de temps ? » Demanda Kaeru à la première personne entrante dans la pièce. Ils avaient lutté pour libérer la porte des sorts de protection que l’élémentaliste avait mise en place afin de pouvoir travailler à l’abri du regard des autres. Laissant Shea entre les mains de guérisseurs experts, la Dame se leva et entrepris de s’équiper de ses armes, une lumière diffuse rayonnait autour de sa spathe alors que la Dame l’accrochait à sa hanche. Sans rajouter de mots, elle sortit de la pièce et entrepris de se diriger vers les cuisines en entraînant avec elle le doyen du temple. Elle avait besoin d’informations et pour l’instant il était le seul à pouvoir lui en fournir. Elle décida de reprendre route après une bonne nuit de sommeil. L’activité repris un court normal dans le temple. Cependant, des rumeurs étaient nées, des murmures circulèrent rapidement, bientôt tous connaîtront l’histoire de la Dame qui a défié un Dieu et qui avait gagné. Les bardes allaient chanter la gloire de l’héroïne qui partit dans le royaume interdit afin de secourir l’âme de son amie défunte, ils allaient raconter comment elle avait mené sa guerre contre humains et monstres dans le seul but de permettre à son amie de rejoindre le royaume de Mélandru.

Contribution de guerre
Elle avait choisi le soir pour arriver et profitant de la pénombre qui régnait autour de l’écurie, elle lançait un sortilège mineur pour transformer sa longue tunique en une armure légère de cuir qui mettait en valeur son corps, assortie d’une longue cape brune à capuche. Elle fit ensuite prendre l’apparence d’un arc à son long bâton qui ne la quittait jamais. Modifiant à peine son apparence, Vecna choisit d’avoir les yeux verts pour contraster avec des longs cheveux sombres. La taverne du Croc Noir était bondée, l’heure du repas battait son plein, elle savait qu’elle aurait un bon public ici. Avançant d’un pas nonchalant, elle ouvrit la porte principale puis resta sur le seuil laissant le temps à ses yeux de s’accoutumer à la luminosité. Le silence se fit dans la pièce. Tous les clients la fixaient, le propriétaire en oublia de poser sur la table la chopine destinée à un de ses plus fidèles clients. Un léger sourire ravageur aux lèvres, elle s’avança et pénétra dans l’établissement. Peu de femmes étaient présentes dans la pièce mais elles semblaient toutes prêtes à mener une guerre contre cette intruse. Vecna se dirigea vers le comptoir et s’y adossa, défiant du regard les donzelles et envoûtant leur mâle, ôtant sa cape avec des mouvements lents qui mettaient en valeur sa silhouette.
« Une âme charitable m’offrirait elle de quoi étancher ma soif ? » Lança t elle à l’assemblée. Aussitôt, plusieurs hommes célibataires se levèrent et la rejoignirent. Les hommes mariés les jalousaient du regard en évitant celui de leurs concubines. Après quelques secondes où le désordre régnait autour du comptoir, les conversations reprirent mais beaucoup de messes basses eurent pour cible l’étrangère. Ayant laissé passer quelques longues minutes, elle décida de passer à l’action.
« Avez-vous entendu les dernières nouvelles ? Les nouvelles sur la Dame ! La Dame à l’armée imbattable ! » Commença t elle. Le silence se fit et les têtes se tournèrent vers elle. Elle su qu’elle avait accroché son auditoire. Lentement, elle finit sa chope et en réclama une seconde, laissant le temps aux gens pour absorber ces paroles. Puis elle grimpa et s’assit sur le comptoir, faisant face à son public.
« Vous savez déjà tous comment elle a rassemblé son armée mais connaissez vous l’histoire qui s’en ait suivi depuis son départ de l’Arche du Lion ? » Raconta t elle les mains plaquées sur le rebord du comptoir avec le buste un peu en avant.
« Etes vous une ménestrel Mademoiselle ? » Osa le tavernier.
« J’ai assisté à presque tout et laissez moi vous raconter car il m’est impossible de le garder pour moi. D’autres doivent savoir. Et oui je suis membre de cette caste. » Répondit elle en montrant le symbole accroché au revers de sa tunique.
Des murmures de soulagements naquirent aussitôt et des questions commencèrent à fuser. D’une main levée, elle ramena le silence.
« Par ou voulez vous que je commence ? » Les questionna t elle afin de connaître l’étendue de leur connaissance et leur soif de nouvelles. Elle entreprit de sortir d’un repli de sa cape une liasse de papiers gribouillés d’une écriture fine afin de faire bonne mesure.
« La Forge ! » Fut quasiment la seule réponse qu’elle reçu. Les gens voulaient entendre l’épisode de la forge de l’arme, les raisons de cet acte et ce qui suivit. Les tables furent tournées et les chaises orientées pour lui faire face. On raviva le feu de la cheminée et le tavernier entreprit de resservir tout le monde car la nuit allait être plus longue que prévue.
Ailleurs, dans une autre taverne, un coursier de guerre entamait sa troisième bière et entreprit de narrer en détail la renaissance de la Dame. Dans une autre ville, un scribe continuait, à la même heure, son récit de la guerre qui s’était passée dans la remontée du passage de Lornar.

je ne suis qu'une brute ouinnnnnnnnnnnnnnnnn

J'assume snifffffffff

Remarque Bad, a force de dire : "on va tout peter..." bah voila, c'est fait mouhahahaha

mais la, y'a même plus de stratégie, ou devrais-je dire : tout peter EST la stratégie

Encore, encore,encore, Bis, Ter More

mon slogna n'est pas tout peter pour tout peter

c'est tout peter avec startégie car sans la strategie tu peux pas tout peter

Et au cours du combat la stratégié s'écarte au profit de la tactique avec tjrs le même but tout peter

berserkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk

wouahahaha bad

Tkt pas Bad, on sait, allez, laisse toi aller, explique à baluba que Val est méchant ^^

Allez, c'est rien, je te réconforte un bon coup ^^

Voila, ca fait du bien non? mouhahahaha

Val est un sadique et il le revendique

Certains diront qu’il existe des lieux saints, d’autres maudits. Le Plateau Nebo devait faire partie de cette dernière catégorie, du moins pour l’Alliance. La bataille avait commencé depuis trois jours. De chaque côté, on commençait à compter les pertes et on hésitait sur la suite à donner. Chaque commandant connaissait le prix d’une bataille qui dure : le risque de voir des renforts ennemis arriver par centaines, voire par milliers.

Uthark connaissait aussi ce risque. Il parcourait du regard ses troupes se battre. Les élémentalistes et les archers gardaient les troupes ennemies à distance. Dès le premier jour du combat, il avait réussi à rendre in opérationnel les catapultes ennemies. Cependant, le danger planait toujours. L’ordre était d’harceler l’ennemi coûte que coûte, lui infliger le plus de dégâts et de se replier au besoin. Il connaissait la stratégie par cœur, mais cela n’empêcha pas le doute d’envahir son esprit et de semer la confusion dans ses pensées. Et si les renforts ne venaient pas…. Et si l’ennemi ne faisait que jouer avec lui… et si…beaucoup trop de probabilités pour lui. Ca et en plus la nouvelle de l‘embuscade de ses amis à quelques heures d’ici…

Il aurait voulu les secourir mais il ne le savait pas. Il aurait voulu les accompagner dès le départ, espérant qu’il aurait pu changer la donne en étant avec eux mais il avait accepté cette mission. Que devait-il faire? Il ne le savait pas. Enfin si ! Il le savait ! Il devait continuer ici et maintenant. Et surtout, il devait contrôler la rumeur sur la mort de ses amis sinon la bataille était perdue.

- « Rhaaaa ! » cria-t-il de frustration.
« Mais, bloquez moi le flanc ouest que diable. Soldat, va dire au caporal de tenir. Il faut qu’il tienne le temps de laisser aux autres de prendre de la hauteur. »
L’archer courut à perdre haleine relayer le message tandis qu’Uthark continuait son inspection de la bataille. Il devait tenir encore et faire le plus de dégâts possible avant que les troupes du Pic Kesse puissent arriver. Il estima qu’il pouvait infliger des pertes encore pendant 48 heures puis se replier de nuit vers l’est. Cependant, il doutait que ses troupes puissent tenir une heure de plus. Il avait l’impression de mener le combat de sa vie. Plus les secondes passaient, plus il avait le sentiment que ses troupes étaient les seules à subir des dégâts. Comment gagner une guerre ou même un bataille avec des paysans ou des mercenaires face à des soldats entraînés ?

Regardant le ciel, il estima devoir se battre encore vingt minutes avant que chaque commandant puisse lancer le signal de repli. Celui-ci était sommaire. Il permettait à chaque clan de ramasser ses blessés et morts, afin que le lendemain, tout le monde puisse se battre de nouveau sans à regarder ou mettre les pieds. Puis, les nuages arrivèrent.

- « Mon Commandant ! Mon Commandant !
- Quoi soldat ?! Parle ! » Répondit Uthark.
- « il y a des troupes qui arrivent par l’ouest ! Les éclaireurs en comptent plusieurs centaines.
- Rhaaaa !!! Lancez l’ordre de repli.
- Mon commandant…
- QUOI ENCORE ?
- Il y a des mouvements à l’est. Nous sommes foutus.
- …. Bon sang !… à combien de temps ?
- les éclaireurs estiment à quelques lieues à peine. Ils pensent que c’est des … centaures avec des hommes en croupes.
- Lancez le plan B !!! ALLEZ ! REMUEZ-VOUS ! RAPPELEZ VOS SOLDATS BON SANG. PLAN B ! »

Aussitôt, une corne de brune fut entendue dans la vallée tandis qu’une colonne de soldats avançait au pas vers le campement des blancs manteaux. Les fanons se brandissaient de tous les côtés. Les cris de joie firent place aux cris de combats.

-« Mon Commandant ! Les troupes du Pic Kesse arrivent et nos éclaireurs nous signalent que la compagnie montée du Récif Sacré a débarqué et prend nos ennemis à revers.
- Fantastique ! Enfin une bonne nouvelle. »

La troupe pénétra l’enceinte des fortifications du blanc manteaux sans problème tandis que les forces armées des LIN se regroupèrent du mieux qu’ils purent. Le sergent en charge des renforts arrêta ses hommes et attendit tranquillement la disponibilité du général Bairn. Celui-ci hésita entre lancer l’ordre de repli du soir et l’ordre d’attaque afin de finir les rebelles en coordination avec la troupe montée. Son indécision fut brève. Les ordres furent transmis, puis il sortit de sa tente afin de rencontrer son émissaire.
Les soldats se réorganisèrent et commencèrent à avancer vers les rebelles. Leur moral avait remonté de plusieurs crans grâce à l’arrivée de renforts et la perspective d’une bataille qui s’achèverait ce soir. Tranquillement, le général s’avança et tendit la main vers le soldat.

-« bienvenue Sergent Chr… mais…mais…
- Hé oui » répondit le sergent en remontant la visière de son casque.
- « vous m’avez démasqué ! Je ne suis pas celui que vous croyez ! » Répondit Beren.

Bouché bée, le général ne réalisa pas de suite la lame lui traversant la gorge, tant il fut surpris de voir ce rebelle sourire devant lui. Une fois ceci fait, Manu, placé à droite de Beren, lança le signal à ses troupes. Ceux-ci dégainèrent leurs arcs, encochèrent les flèches et firent tomber des pluies mortelles sur le dos des troupes du blanc manteaux. Les élémentalistes les accompagnant déversèrent toute leur énergie en des salves d’éclairs et de boules de feu, finissant de semer la panique au sein des troupes vêtues de blanc.

A quelques instants de percuter les rebelles, la troupe montée, toujours au galop, laissa tomber ses étendards et en sortirent d'autres. La licorne blanche sur fond rouge se leva et avec elle s’éleva le sourire de centaines de soldats. Le cavalier de tête tendit son bras droit sur le côté et en passant, attrapa Uthark afin que ce dernier puisse monter en croup derrière lui. L’opération fut répétée par tous les cavaliers et en peu de temps, les troupes foncèrent, lourdement chargées, sur les soldats blancs. Suivant l’exemple d’Uthark, les archers montés en croupe décochèrent avec vigueur leurs flèches tandis que de nouveaux chants de guerre se firent entendre.

L’impact fut terrible. De loin, le fracas de la bataille ressemblait au rire de Grenth. Entre les flèches, les sorts des élémentalistes, la charge des cavaliers, les troupes des blancs manteaux furent réduites à néant en moins d’une heure. Puis les feux de camps se dressèrent afin de pouvoir soigner les blessés, s’occuper des morts et des prisonniers. La tente de commandement apparut elle aussi et Uthark attendit avec impatience de connaître toute l’histoire. Ce renversement de situation n’était pas planifiée et il lui tardait de tout connaître.

Beren et Manu arrivèrent tranquillement tout en se débarrassant de leurs armures d’emprunt. Puis le cavalier qui avait mené la charge à dos de centaures entra sous la tente. Il fit face et lentement il souleva son casque.

La suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! viteeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Uthark se raccrocha du mieux qu’il put à la planche de bois sommairement posée sur des tréteaux. Le guerrier lui faisant face savourait à pleines dents la situation, ainsi que nos deux guerriers qui ne perdaient pas une miette de la confusion de leur ami.

- « Cain ?!!!! » parvint à articuler l’archer au bout de pas mal d’efforts.
- « Ben quoi ?! Tu ne me souhaites pas la bienvenue ?
- Si … bien sur ! » Réussit il à répondre en s’avancant pour entrelacer son compagnon.
- « Mais… mais… la missive qu’on a intercepté ? La nouvelle ? Que ?... Quoi ? Rhaaa, je comprends plus rien moi !
- Hahahahaha. Excuse nous mon ami, mais nous avons du prendre des mesures. Assieds toi, assieds toi, je vais t’expliquer. » lui dit-il tout en le prenant par le bras pour l’aider à marcher. L’archer, encore sous le choc, parvenait à peine à fermer la bouche. Puis il se ressaisît en entendant glousser les deux guerriers.
- « rhaaa ! oh ça suffit vous deux !
- Oui il a raison. Nous avons assez fait !

- Bien, Uthark ! Tu te rappelles que nous devions nous séparer ?
- Oui bien sûr.
- Bien. Cependant, en route, nous nous sommes aperçu que nous étions suivi. De plus, Ed sentit que les éléments étaient sous contrôle. Ce fut très faible mais assez pour l’inquiéter. Donc, nous avons du improviser. Pour ce faire, nous avons choisi de jouer le jeu. Beren et manu sont partis en avant pour préparer le terrain. En fait Manu. Beren avait une autre mission.
Manu a rattrapé quelques uns de nos hommes et a œuvré le plus discrètement possible. Il a préparé un mini barrage afin que la rivière puisse être orienté selon nos souhaits, tandis que Beren, avec d’autres hommes, ils nous ont construits un abri sous la cabane. Ils ont aussi scié une grande partie des pieds afin qu’elle puisse glisser facilement. Il ne fallait pas que notre stratégie soit éventrée aussi vite.
Pendant que nous faisions route, Lae et Codile en ont profité pour réviser leurs sorts de protection. Ed devait lui aussi rester concentré. Il devait agir comme nous ennemis. C'est-à-dire, manipuler les éléments. Doucement, il devait sans se faire repérer, détourner les charges électriques. Plus nous avancions, plus nous étions sûr de leur manière de frapper. Donc nous avons calqué nos défenses d’après la météo je dirais. » Il fit une pause afin qu’Uthark puisse assimiler toute la situation et une fois que celui-ci sembla se reprendre un peu, il continua.

« Avec les éclairs et l’orage persistant, la tâche n’était pas facile pour Manu. Cependant, il en profita car la zone étant à moitié sableuse, il put préparer le terrain à temps. Pendant ce temps, avec les préparatifs effectués à la cabane, Beren put partir rallier nos troupes et notre force de frappe surprise, force dont nous avions tous besoin vu la surprise qui nous attendait. Mais ceci, nous ne le savions pas encore.
Donc, nous suivîmes la route toute tracée et tombèrent sommairement dans leur piège. Lae, Codile et Ed ont réussi à absorber la plupart des attaques. Ensuite, Manu a détourné la rivière et fait en sorte qu’un éboulement de terrain ou plutôt un glissement de terrain je dirais, perturbe leur plan. Le glissement fut calculé afin que leurs troupes la subissent aussi bien que la cabane. Ceci nous a permis de nous débarrasser de la plupart de nos ennemis sur place. Le reste, ce fut Manu et ses hommes qui s’en occupèrent rapidement.
Quand plus tard, nous fumes rejoint par Beren, nous apprenions qu’une troupe était en marche pour renforcer la bataille, bataille que tu menas en main de maître au fait.
Sur ce, nous décidâmes de les attaquer de nuit afin de pouvoir réussir le plus rapidement sans passer par une bataille rangée. Ceci fait, nous avons pris la décision de changer quelque peu nos plans. Puisque cette troupe était basée du côté du Pic Kesse, cela arrangeait tout le monde. Après avoir pris leurs armures, Beren mena donc nos hommes à l’intérieur du camp adverse tandis que je contournais le tien. Nous devions garder la surprise afin d’avoir un impact plus grand.
Maintenant, nous savons que nous avons fortement affaibli le fort du Pic et les forces en Maguuma, nous devrions pouvoir aller vite et rejoindre nos amis.
-…. Je ne sais pas quoi dire. En fait, je suis simplement heureux. Heureux que vous soyez vivants et de vous avoir ici avec moi.
- Merci mon ami. Maintenant place au plan 2.

Oulàlà c bien tactique tout ça.... enfin moi je retiens que tout le monde est là et plutot en pleine forme ouffff !!! argh sacré Cain !

La, on comprends mieux Bad : Tout Peter avec Stratégie^^
C'était chaud quand meme, enfin, une bataille de finie, d'autres a venir ;-)

Le plus court chemin …
Les forces ennemies éradiquées, nos amis firent alors route rapidement vers le lieu de rendez vous suivant. Une marche rapide mais sans toutefois oublier de se reposer car les jeteurs de sorts avaient besoin de répit afin de faire le plein de mana et de se remémorer leurs sorts. Tant pis pour l’armée qui les accompagnait mais Kenny ne pouvait pas s’offrir le luxe de les maintenir en vie trop longtemps, cela exigeait à termes trop de mana. De plus, il avait enfin maîtrisé une compétence qu’il avait négligé jusqu’à maintenant : il arrivait à convertir l’énergie brute de ses squelettes en fluide vital qui lui permettait de compenser sa propre perte dans les sorts qui nécessitaient un sacrifice de sang pour être incantés à leur pleine puissance. Il avait enfin compris comment utiliser le principe du vase communiquant que certains avaient essayé de lui expliquer. Il s’évertuait maintenant à lui trouver d’autres applications.
Pluton, quant à lui, cherchait toujours à comprendre un principe de balancier qu’utilisait souvent Elminster. Mais cette tache était plus ardue car ce dernier lui avait surtout lancé une idée qu’il devait absolument développer tout seul dans le but de mieux canaliser son énergie. Bad profitait des courts moments de pause afin de récolter des ingrédients qui lui étaient nécessaires. Seulement ces produits à l’état brut ne lui serviraient pas aussi bien qu’après une bonne préparation pour en faire ressortir le meilleur d’eux mais c’était mieux que rien parce qu’il en avait dépensé plus qu’il ne l’aurait voulu récemment. Il espérait rejoindre une ville « civilisée » bientôt. Pendant ces haltes, Linith se contentait de se reposer. Cependant, elle réfléchissait aux actions qui suivraient car ils étaient sans nouvelles des autres et cela l’inquiétait. Elle se surpris à tapoter son épée contre sa jambe afin d’analyser les situations. Un sourire aux lèvres, elle se dit que si elle avait été assise à un bureau, elle aurait sûrement tapoté une mélodie quelconque, perdue dans ses pensées et dans les cartes.

… c’est la ligne droite
Une infirmerie existait dans ce temple, à croire que le doyen en connaissait d’avance les probabilités pour qu’elle soit utile. La pièce, toute en longueur, n’avait qu’une seule fenêtre située à l’autre bout du couloir par rapport à l’entrée. Un éclairage sommaire pour une pièce rarement usitée mais dont la propreté était irréprochable. Avançant vers le fond, elle se dirigea vers le seul lit occupé, celui où son amie Shea reposait. D’ailleurs, de si tôt le matin, elle se demandait comment elle arrivait encore à dormir mais aussitôt des remords la gagna. Un rayon de soleil perça à travers les nuages et tel un rayon lumineux venu du ciel divin, il baigna la zone où l’élémentaliste était. Saisissant une chaise sur le chemin, elle vint se placer au pied du lit. Retournant la chaise, elle se servit du dossier comme accoudoir et appuya sa tête sur ses bras croisés. Elle se surprit à rêvasser en pensant à toutes les aventures qu’elle avait partagé avec tous ses compagnons d’infortune.
« Tu comptes dormir encore longtemps ? » Dit elle.
« Encore cinq petites minutes maman …. » Gémit Shea en se retournant dans le lit tout en remontant la couverture par-dessus sa tête pour fuir la lumière matinale.
« .. ??? » Elle ouvrit les yeux brusquement et à présent bien réveillée, s’empressa de se redresser afin d’avoir la confirmation sur l’identité de la personne qui venait de lui parler.
« Kaeru ! » Cria t elle. Elle se précipita en dehors du lit et se jeta dans les bras de la guerrière qui lui rendit généreusement son accolade.
« Tu as une heure devant toi pour te préparer et manger un peu si tu veux m’accompagner. Je continue et je rejoins les autres. »
Folle de joie, elle attrapa son bâton de Rago posé contre le mur à coté de son lit et marcha d’un pas rapide vers la sortie.
« Tu auras besoin de ça aussi ! » Lui dit la guerrière en lui jetant ses vêtements, avant qu’elle n’atteigne le seuil de la porte.
Réalisant qu’elle était dans sa tenue de nuit préférée, elle commença à rougir en pensant aux réactions des prêtres si elle était réellement sortie à ce moment là. Puis elle éclata de rire en se demandant qui serait le plus gêné.
Moins d’une heure plus tard, elles avaient repris la route et marchaient d’un pas ferme vers un des points de ralliement convenus de longue date mais un petit détour était nécessaire.
Arrivée en haut de la première colline, Kaeru eut la confirmation des paroles du doyen, dans toute la plaine devant elle se dressaient des tentes, des abris sommaires, des camps montés à la hâte. Partout où elle portait son regard, elle voyait des hommes et des femmes qui étaient venus pour se battre en quête de liberté, à la recherche de l’espoir de la victoire.
Puis le silence se fit dans le camp, un guerrier avait levé la tête et les avait aperçues, debout, immobiles sur la colline. Abasourdi, il se leva lentement en les fixant du regard, laissant tomber à terre son gobelet en étain. Ses compagnons, surpris par son geste, regardèrent aussi. Réalisant ce qu’il voyait, ils en furent autant étonnés et se levèrent machinalement. Tous adoptèrent la même attitude au fur et à mesure qu’ils s’apercevaient de la situation. Alors l’élémentaliste et la guerrière descendirent d’un pas mesuré vers eux. A hauteur des premières tentes, la Dame observa tout autour d’elle sans s’arrêter de marcher. Ce qu’elle vit dans leurs yeux l’empêcha de les rejeter, ils avaient tous une lueur au fond d’eux, la lumière grandissante de l’espoir.
« Je ne vous attendrai pas ! » Leur lança t elle en reprenant une démarche plus normale et en se dirigeant vers l’autre extrémité du camp.
« Que les chefs de sections se présentent à moi ! » Continua t elle, déjà pensive à la suite des évènements. A ses cotés, Shea gloussait doucement en les voyants plier bagages rapidement et les désignés responsables des groupes courir afin de les rattraper. Certains finissaient même de s’habiller en chemin. Une fois les dernières tentes dépassées, l’élémentaliste entre aperçut un sourire sur les lèvres de son amie. Shea, quant à elle, ne ressentait aucune fatigue, les moines du temple avaient juste accusés une forte baisse d’énergie due à une dissipation trop hâtive de sa réserve de mana qui s’était répercuté sur une fatigue excessive. Ils l’avaient d’ailleurs félicité sur sa capacité de récupération. Un jeune apprenti avait avancé l’argument que c’était peut être lié à sa capacité pulmonaire mais il fut vite repris par ses supérieurs parce que cela ne concernait pas la capacité de récupération de mana. Enfin le supposaient ils.
Elle continua de sourire, rayonnante de joie et de santé. Finalement, une journée superbe s’annonçait.

un petit screen qui va bien....

GG l'image, elle reflete bien le départ


Allez, GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

GG shea c'est parfait

ce n'est pas moi qu'il faut féliciter, ce sont les ecrivains !

Oui aussi c'etais tres bon sérieux j'ai bien aimé en tout cas
bravo a tous les écrivains aussi

Des tours
« Il était temps ! » S’exclama Linith.
« Oui mais ce ne sont pas ceux qu’on attendait. Bien que cela me réjouisse cela dit. » Enchaîna Bad.
Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’ils attendaient des signes de vie des autres groupes. Ils s’étaient installés dans une grotte naturelle située à la face orientale de la montagne. Elle était profonde, et au fond dans un coin se trouvait un bras souterrain de la rivière avoisinante. Légèrement humide sans que cela soit une gêne, la grotte leur apportait ce refuge temporaire pour faire face à la pluie. Entre la forêt proche de la chaîne montagneuse et la rivière, la nourriture ne manquait pas ; alors l’attente ne fut pas trop pénible. Elle fut même accueillie comme une bénédiction car ils avaient su profiter de ces moments perdus pour peaufiner leurs talents.

Laissant les autres vaquer à leurs occupations, Linith s’avança et rejoint les troupes qui marchaient vers eux. Arrivée à leur niveau, la guerrière fit une pause savourant ce moment. Puis elle tendit la main sans mot dire pour serrer l’avant bras de Kaeru. Ils repartirent tous et se dirigèrent vers la grotte. Après avoir traverser de vastes plaines ou les troupeaux venaient nombreux, ils avaient traversé une forêt dense pendant de longues heures. On entendait chanter les oiseaux au loin, le gibier était encore présent dans les bois. Nul danger immédiat ne semblait les menacer. La Dame avait marché devant, entouré par les officiers qui l’avaient écouté passer en revue les différentes configurations qu’elle pourrait être amené à utiliser. Elle voulait une réaction immédiate et concertée à chacune de ses futures instructions. Souvent, Shea avait pris le temps d’éclaircir la tactique afin que le raisonnement leur paraisse limpide. Les discussions avaient continuées autour du feu de camp alors que tout le monde s’était installé dans la grotte pour la nuit.

Le soleil se levait à l’horizon sur la chaîne de montagnes. Tel un don du ciel, il émergeait de derrière la masse rocheuse afin d’éclairer le monde, afin de guider les voyageurs sur la route de l’impossible, afin de les mener au travers de leur chemin sombre et tortueux. Rien ne pouvait entraver sa course, nul obstacle ne pouvait se dresser sur sa route. Certains jours, un nuage capricieux l’empêchait de briller sur la terre mais tous savaient qu’il avait entamé sa progression quotidienne et son immuable chemin. Une fois de plus, peu après l’heure bleue, tandis que les autres étaient encore dans les bras de Morphée, Kaeru, debout sur un monticule, regarda vers l’est et savoura ce moment béni des dieux. L’astre lumineux pointait à l’horizon. Tel un feu endormi qui se réveillait d’une trop longue période éloignée du monde, il brillait de mille feux, il irradiait de sa puissance divine. Ses bras de lumière lançaient des rayons en tous sens, dans toutes les directions. La formidable montagne, qui était devant, tenta une fois de plus de l’empêcher d’illuminer la surface de la terre mais elle savait son combat vain. Toutefois, la montagne lutta tous les matins afin que son ombre puisse encore recouvrir les étendues d’est en ouest. Peu après, afin de mieux évaluer la situation, ils formèrent un petit groupe d’éclaireurs et partirent devant. La vue était déconcertante. Situés dans les hauteurs partout se dressaient des tours de guet. Des patrouilles étaient omniprésentes dont la fréquence des rondes semblait varier. Il leur fallait défendre ce dernier bastion avant le port du Récif Sacré. Profitant du relief et de la configuration du terrain, les troupes du Manteau Blanc avaient investi les ruines de cette place forte tombée en désuétude et avaient œuvrés rapidement afin de le rendre imprenable. Le château avait été transformé en forteresse. Une forteresse bien particulière néanmoins car un ravin la séparait en deux. La seconde partie n’avait pas été entretenue, ni reconstruite. Le Blanc Manteau craignait une attaque, une insurrection venant de la terre et non pas du Récif Sacré qu’ils contrôlaient encore. Les tourelles avaient été restaurées, les meurtrières allaient pouvoir remplir à nouveau leur mission, dégagées de toute la végétation qui avait commencé à recouvrir l’ensemble des pierres. Le pont-levis était certes descendu mais la herse aussi. L’acier qui la composait brillait dans la lueur matinale. Les douves avaient retrouvées leur fraîcheur d’antan. La place centrale avait été nettoyée de ses broussailles et herbes. Mais avant de pouvoir les prendre par surprise, il fallait d’abord s’assurer que les tours ne donneraient pas l’alarme. Car des tours, il y en avait partout maintenant. Hautes de leur vingt cinq mètres, elles offraient une vue imprenable sur les environs. Les sentinelles pouvaient donner l’alerte en moins d’une minute. D’une tour à l’autre, des soldats patrouillaient, discutaient avec les gardes au pied de la tour pour ensuite rejoindre une nouvelle tour. Une attaque frontale relevait du suicide. La Dame sourit à l’ironie de la situation, elle avait à une armée sous la main et pas de bataille à livrer.
« Vis consilii expers molle ruit sua. *» Se dit elle. « Soit ! Nous devrons faire sans.»
Ils retournèrent au campement.

Détours
Dispersés en troupes de chocs, son armée avait été disloquée en factions. Il leur était impossible d’attaquer la forteresse dans les conditions actuelles, alors leur but serait d’éliminer les patrouilles qui se hasardaient trop loin et d’attendre le signal.
« Quand vous le verrez, vous n’aurez plus aucun doute ! » Leur avait répondu la Dame.
Accompagnée de Linith, Shea, Bad, Kenny et Pluton, Kaeru avançait doucement à la lueur de la nuit. Les guerrières avaient noircies leur armure à la suie. Une fine ficelle retenait la garde leur épée au fourreau afin de ne pas entrechoquer les différentes partie lors de leur déplacement. Les parties visibles du corps avaient subies un traitement similaire aux armures. Pendant cette opération, Shea se maudit de ne pas avoir d’armure aussi afin de ne pas avoir à appliquer tant de noirceur sur son corps. Elle avait même hésité pendant un quart de secondes en pensant rester en arrière mais la tentation de la mission était trop forte.
Ils progressaient maintenant plus lentement. Face à la falaise, le groupe avait effectué un détour par la plage avoisinante et avait entamé leur escalade à flanc de montagne. A leur verticale se trouvait le pont de bois qui reliait les deux flancs de montagne. Ils arriveraient en plein milieu de la forteresse à bout de leur grimpée.
Arrivé à seulement un tiers de leur escalade, tous ressentaient déjà la fatigue dans leur corps peu habitué à cet exercice. Kaeru fit une pause sur une aspérité plus large que les autres et s’aperçut que cela donnait sur une grotte. Elle aida Linith à la rejoindre, puis décida d’en inspecter l’intérieur faisant signe à son amie de seconder les autres. Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle se rappela l’histoire de cette forteresse. A l’origine, bâtie par des pirates qui avaient besoin d’une place forte, elle fut détruite par les forces armées du Meguma lors de leurs campagnes pour refréner les vagues de pillages qui étaient devenus trop fréquents. Le ravitaillement par la mer avait lourdement souffert de ces attaques barbares. La voie terrienne s’était avérai être trop longue pour le transport de certaines denrées. Revenant sur ses pas, elle rejoignit le groupe qui reprenait son souffle.
« Il y a sûrement un chemin qui mène dans la forteresse ! Ca doit être un ancien tunnel qu’utilisaient les pirates. J’en ai assez de grimper et de m’écorcher les doigts sur cette pierre tranchante et bien trop glissante à cause de la marée. Essayons par la. » Chuchota t elle aux autres. Ils entreprirent alors d’avancer dans le tunnel. La luminosité apportée par la lune s’éclipsait alors qu’ils s’enfonçaient dans les entrailles de la terre sur une pente douce qui grimpait subtilement. L’humidité était omniprésente dans la pierre, ils durent progresser avec plus de prudence afin de ne pas glisser. La roche avait été taillée inégalement mais suffisamment pour marcher de front sans avoir à se courber. Tel un labyrinthe, les couloirs et les coudes se succédaient à la lueur de leurs torches. Plusieurs fois, ils étaient parvenus à une salle qui aurait pu servir de stock tampon, les vestiges d’une estrade de bois témoignaient de la volonté des anciens propriétaires à ne pas déposer leurs marchandises à même la pierre. Toutefois, malgré leurs précautions, ils ne progressaient plus. Leurs pas les ramenaient toujours à une grande salle. Une pièce circulaire desservit par huit tunnels. Et ils en avaient déjà empruntés six sans grands succès. Ils se décidèrent alors à prendre un des deux tunnels restants mais l’un comme l’autre n’avait l’air engageant. Le passage était plus étroit et la pierre moins travaillée. Passant par-dessus quelles pierres tombées du plafond haut de sept mètres, parfois rampant dans un goulot, ils progressaient leur semblait il dans la bonne direction car un très léger vent leur apportait un peu d’air. Puis au détour d’un coude, ils virent une solide porte de bois avec des renforts et une armature en acier. Etouffant toutes les torches sauf une dont ils voilèrent l’éclat, ils se rapprochèrent et examinèrent la structure de l’obstacle, s’attendant à ce qu’elle s’ouvre à tout moment sur des ennemis. Ne trouvant aucun indice au premier regard, Kenny en vint à tâter la porte et son armature à la recherche d’une serrure dissimulée. Soudain le sol s’ouvrit sous leurs pieds et ils tombèrent d’une hauteur d’une vingtaine de mètres. La chute fut rude pour tout le monde tellement ils furent surpris.
« Tout le monde va bien ? » Demanda doucement Bad qui avait réussi à mieux se réceptionner que les autres avec une roulade hasardeuse. Il ne souffrait, lui semblait il, que d’une entorse à la cheville. Des gémissements furent ses seules réponses pendant les secondes qui suivirent. La seule torche restante s’était éteinte en atterrissant dans une flaque. Invoquant une sphère de lumière, Bad rechercha ses amis dans un nuage de poussière causé par la chute du passage. Kaeru était évanouie, Linith peinait à se relever. Kenny, allongé sur le flanc, se tenait le genou droit dans une grimace horrible qui reflétait sa douleur, il se forçait à respirer afin de ne pas crier. Pluton, toujours allongé, étira ses bras à la verticale et incanta en traçant des arabesques complexes. Bientôt une douce lumière bleue l’inonda et il pu se relever. Soigné, il entreprit de faire le point sur ses camarades.
Un grognement se fit alors entendre au loin dans le tunnel. Bestial. Primaire. Affamé.

* La force sans l'intelligence s'effondre sous sa propre masse. (Horace)

OULA SI ON ATTAQUE LES CITATIONS CA VA FAIRE MAL;