Il était une fois ... [RP]

Je vois que quand je fais exprès de faire des fautes, on les remarque !!! Mais quand il s'agit d'autocritique.... ce n'est plus ça !

Bon aller je ne vous en veux pas.... je vous aime tous !

Tkt Shea, nous aussi on t'

j'ai fait mon autocritique, en marquant que j'étais pire ^^
d'ailleurs comme je dis, dans les meilleurs, je sui le pire et dans le pire, je suis le meilleur ^^

Malgré le début du printemps, la population resta active car elle était toujours en guerre. La place du marché était bondée bien que ce n’était pas son jour. Le cœur du marché était dégagé et délimité par des bancs, quelques étales, et une foule qui criait, hurlait, pariait…

Au centre de cette arène improvisée, se tenait notre homme. Il était debout, les yeux fermés et son visage exprimait une harmonie. Tout en lui indiquait qu’il venait des zones arides du désert. Sa chevelure, ses manières, son teint halé, son nez aquilin…

Il se tenait là, débout, les bras pendant tranquillement le long de son corps, torse nu, quelques gouttes de sueur faisant briller sa peau bronzée et ses muscles fins. Il restait immobile, attendant la première charge. Caïn attendait ce moment et leva une main vers un groupe.
La foule hurlait et scandait son nom à tout va. Au départ, Caïn et ses amis avaient peur car cette cacophonie risquait de le gêner, mais il n’en montra aucun signe. Au contraire, cela semblait plus perturber ses adversaires.

Le groupe composé de quatre mercenaires entra timidement dans l’arène. Les deux guerriers commencèrent par vouloir l’entourer tandis que l’assassin manoeuvrait pour le prendre par son côté droit, espérant qu’il le dégagerait pour affronter les guerriers. Le moine pensait être en sécurité derrière le guerrier. A quelques pas de leur cible, ils firent leur première et dernière faute. Ils hésitèrent. Ce court moment fut suffisamment assez long pour notre compagnon. Son pied joua avec son bâton posé par terre. En un mouvement de cheville, le bâton atterrit dans sa main et il s’en servit comme d’une perche. Il utilisa sa souplesse pour basculer au dessus du guerrier abasourdi et le lança sur le moine. Celui-ci l’esquiva par un pas de côté mais commit l’erreur de ne pas avoir gardé les yeux sur sa cible. Il n’eut pas le temps de la rechercher.

Bad avait atterrit à ses pieds et entamait déjà son prochain mouvement. Son poing remontait sur la mâchoire du moine tandis que son corps se tendait souplement. Le mercenaire fut soulevé de terre et notre élémentaire en profita pour sauter et placer ses pieds sur son torse. Le second guerrier, ayant retrouvé ses esprits, passa à l’attaque espérant porter son coup dans le dos. Par une puissante poussée, Bad utilisa le corps du moine comme tremplin et effectua un saut périlleux arrière pour se retrouver derrière le second guerrier. Là, il lui fit un croche-pied et l’attrapa par le casque pour le ramener plus vite au sol. Rebondissant au même rythme, il plongea en avant, anticipant et évitant de même l’attaque de l’assassin. Son roulé-boulé lui permit de récupérer son bâton et il le projeta en arrière. Le mercenaire le reçut dans le plexus, et ne put continuer le combat.

Bad se releva doucement, inspira et ouvrit les yeux. Sans examiner la situation, il se dirigea calmement vers ses amis et attrapa la gourde qu’on lui lançait.

- « Etait ce vraiment nécessaire ? » demanda Manu.
- « Oui je le pense. Beaucoup d’entre eux s’attendaient à intégrer nos groupes simplement parce qu’ils ont fait quelques escarmouches avec l’ennemi par le passé. De plus, la Dame ne désire plus se fouler le poignet à force d’écrire des lettres de condoléances ! » répondit Caïn.

La foule commença à se disperser profitant de l’heure du repas comme excuse. Plus personne n’osa demander un test. Quelques mercenaires semblèrent hésiter mais la vue de leurs compagnons aux mains de guérisseur les dissuada.

- « Dis donc, Bad ! tu n’y as pas été de mainmorte là.
- Tu connais les enjeux aussi bien que moi Valkyar. Ce sont les ordres et là où nous allons, ce n’est pas pour faire un pique nique. Et puis, il y a des guérisseurs compétents dans cette ville…..je crois ! »

GG Bad, bienvenue dans l'histoire ^^
Bad le ninja lol

par contre cain :
Le groupe composait de quatre mercenaires entra timidement dans l’arène.
C'est pas plutot :
Le groupe composé de quatre mercenaires entra timidement dans l’arène.

Dsl, mais c'est plus fort que moi.

Merci Val, mais tu suis pas beaucoup. Bad était déjà dans l'histoire. Ceci n'est qu'une interlude....

Ah vi, chapitre2 verset 5 alinea 2 ^^
j'avais pas relu ^^

tkt Val, même nous on s'y perd.... suis obligé de travailler avec une copie de tout le texte sous les yeux...

Je fais pareil, j'ai mis sur word votre histoire (mais ne diffuse pas )
Comme ca, je suis et cet été, je vais tout relire ^^

qu'est ce que je susi zen

oups on dirais moi

pr ailleurs faudrait aregrouper les textes de manière linéaire ca serait sympa

Je leur ai dejà proposé mais il parait que ça montre notre motivation de galerer à remonter tous les post ......

Voix de schtroumpf grongnon ON *Moi j'aime pas avoir à remonter tous les post !* Voix de schtroumpf grongnon OFF

[HRP] Et pour la dixième page ...


T'chaff'
Une longue flèche de bois venait de s'introduire avec puissance dans une cible de paille. Sans porter aucun regard autour d'elle la jeune rôdeuse Enylda réarma son arc. Elle avait les traits tirés par la concentration et les yeux rivés sur sa cible. Elle sentait derrière d'elle les regards de Mephisto qui évaluait les progrès de la jeune femme et celui de la grande Dame qui, non loin de là portait elle aussi son attention sur le perfectionnement de la rôdeuse.

Le soleil semblait avoir élu domicile sur l'Arche du Lion. De douces heures s'écoulaient au rythme des entraînements, des discussions, des échanges de technique de combat, des constitutions des prochaines équipes, et des chopes de bière vides.
La Grande Dame se rassurait de voir ses troupes reprendre des forces car elle savait que les prochains affrontements n'allaient pas être de tout repos. Elle envisageai de reprendre la route dès que possible, voilà plusieurs heures qu'elle affinait ses plans. Dès que le soir commencerai à tomber elle rassemblerai tout le monde.

Le soleil se perdit derrière un voile de nuage opaque annonçant la fin du jour. La mer rendit les reflets de ses derniers rayons dans des tons or et argent. Le vent s'était levé rafraîchissant l'atmosphère. Enylda prenait le temps de savourer ces instants de quiétude installée sur le point culminant de la bourgade les yeux perdus dans le lointain. Cette aventure l'avait rendu plus sûre d'elle, plus confiante. Plus bas, Aldoran levait les yeux vers elle alors qu'il nettoyait une arme. Il se mit à repenser à ce jour de pluie, à cette miteuse taverne dans laquelle il était venu la rejoindre. Encore jeune et fragile il appréciait aujourd'hui poser son regard sur une jeune femme dynamique et adulte.

Le soir était tombé sur l'Arche du Lion. L'ensemble des troupes se dirigèrent vers la tente de la Dame afin d'écouter ce qu'elle avait à dire. Tous présentait le départ. L'ambiance était silencieuse et calme. Kaeru se tenait derrière une table sur laquelle on pouvait voir une carte jaunie et usée par des heures de contemplation.
La réunion fut de courte durée. Une fois que fut expliqué la composition des équipes ainsi que leur but à atteindre, tous savait que le moment était venu de faire preuve de force et de talent.
Les groupes de combat avaient été cité comme tel :
Partiront vers 'Les sources chaudes de Bergen': Codile, Beren, Cain, Manu puis prendront la direction des 'Terres Maudites'
Iront à Côte d'Alessio: Linith, Kenny, Bad et Pluton puis au 'Pic Kesse' plein Ouest
La troisième équipe se composera de Jolie Mi, Enylda, Aldoran, Elmister et Mephisto cette dernière se rendra directement à 'Beetletun', puis au 'Temple des ages', et 'Côtes des divinités'.
Le but de cette organisation était simple. Les forces ennemis du Maguma doivent être éliminées.
Le départ ainsi fixé aura lieu le lendemain à l'aube. La Dame avait prit soin de rajouter de profiter de cette dernière nuit de sommeil pour faire le plein de force.

Le vent n'était pas complètement tombé quand Enylda se dirigea vers sa tente accompagné d'Aldoran. Celui ci lui passa amicalement le bras sur les épaules :
- Nous continuerons à faire équipe ensemble petite cousine.
- Oui, sourit Enylda, et c'est avec plaisir ...
- Que Dwayna te garde, ajouta le guerrier dans son étreinte.

La nuit fut courte, dès l'aube tous était prêt à faire face aux missions à remplir. Le soleil était encore timide et la fraîcheur de la nuit engourdissait encore les membres ensommeillés. La route allait être longue et c'est non sans enthousiasme que l'ensemble des combattants rassemblèrent leurs affaires dans leurs besaces. Les regards étaient francs, les yeux humides, les mâchoires serrées, malgré la motivation de chacun personne ne savait quand ils allaient se revoir. Les adieux furent brefs car déjà le devoir les appelait.

La tête dans les mains Kaeru fixait la carte posée sur la table, elle avait succintement tracé le chemin qu'elle avait à parcourir ... De loin elle avait vu ses troupes partir. Les poings serrés elle priait Dwayna de les protéger dans leurs quêtes. Elle a vite laissé ses pensées de coté car elle aussi une mission elle avait à remplir.

Stratégies et tactiques
Les décisions avaient été prises. Les différents officiers de la Lin prendraient en charge la direction des affaires dans le cadre des opérations impliquant les forces armées réunies par la Dame. L’Arche du Lion était un point capital mais d’autres points de ravitaillements étaient encore sous l’emprise de l’ennemi. Il fallait s’assurer qu’ils ne puissent pas contourner les troupes et prendre à revers les troupes régulières positionnées un peu partout. Le pire scénario serait une attaque concertée sur deux fronts, il fallait absolument l’éviter. Donc, le nettoyage du Maguuma était devenu essentiel pour rallier le Récif Sacré, autre port d’importance.

Une fois de plus, Kaeru avait parlé aux hommes. Une fois de plus, elle leur avait rappelé les motifs de cette guerre. Une fois de plus, elle leur avait demandé de prêter allégeance aux forces confédérées. Une fois de plus, elle avait ravivé la flamme de guerre enfouie dans leur cœur. Puis elle avait réunit ses compagnons, elle se devait de leur communiquer sa vision des objectifs, sa vision du cheminement à effectuer et surtout ses recommandations car elle ne voulait pas revivre les récents évènements. Ses paroles répétitives et « rébarbatives » apportèrent plusieurs sourires qui disparurent vite lorsqu’elle leur avait annoncé qu’elle ne ferait pas la route avec eux. Si tout se déroulait selon les prévisions, elle serait en mesure de les rejoindre assez rapidement.

Kaeru choisit de sortir de la ville par la grande porte après avoir récupérer ses affaires chez le forgeron et l’armurier. Elle se doutait que des espions étaient présents en ville ou aux abords et comme elle était devenue une cible, elle choisit de les attirer loin de ses amis. Elle prit soin de ne pas prendre la même route qu’eux et choisit d’office un itinéraire tortueux. Elle se dirigeait vers le rideau noir en courant d’une foulée longue et souple. Régulièrement, elle s’arrêtait afin de vérifier les couloirs à emprunter et surtout pour s’assurer que les espions ne la perdaient pas de vue. Le fait de n’avoir repéré que deux espions qui voyageaient séparément ne la réconfortait pas et blessait son égo. Seulement deux ! Soit elle devenait aveugle, soit sa mauvaise réputation ne faisait pas d’elle une personne assez importante pour détacher suffisamment d’espions pour la surveiller.

Déploiements et manœuvres
Afin de s’assurer que l’ensemble des troupes disposait de forces adaptées, Kaeru avait parlé avec Shea et lui avait demandé de scinder sa faction élémentaire en binômes. Ils seraient chargés de se répartir dans les différentes équipes pour rester et défendre les villes reprises. Shea, par contre, devait accompagner Bad. Avec l’accord de la Dame, ce dernier avait mis en place des nouvelles tactiques d’attaques concertées sur deux mini fronts qu’il fallait absolument tester pour des escarmouches brèves, intenses et répétées. Urthak voyagera seul, selon son souhait afin de remplir une mission spéciale décidée par la Dame.

Puis vint le tour de Valkyar, Mika et Théo. Ils seraient assistés par Laérale dans leur démarche afin de former l’aile gauche des attaques que mènerait l’attaque dirigée par Cain. Il fallait œuvrer rapidement dans certaines zones sans avoir les éclats lumineux et bruyants des sorts d’élémentalistes (en plus des dégâts de zone difficilement camouflables). Toutefois, malgré toutes les précautions prises, il fallait pourtant être sur de pouvoir avancer. Ainsi, Edwin fut chargé d’accompagné ce groupe et de les seconder du mieux possible sans allumer de feux trop importants.

Echec au roi
Sculptée à partir d’un morceau de jade, le plateau d’une dimension de 40 par 40 était magnifique. Les reflets de lumière n’en faisait que mieux ressortir la pureté de la pierre. Peintes, les figurines de jade de cet échiquier en rehaussaient la valeur de l’ensemble. De facture encore toute récente, tout amateur d’échecs ne pouvait que vanter les mérites de son créateur. Les détails, riches et nombreux, permettaient à tous de reconnaître les différents acteurs de cette partie car elle représentait la guerre actuelle. Personne n’était autorisé à toucher aux pièces, la partie en cours se devait de refléter les mouvements actuels. Le néophyte aurait tendance à y voir seulement le début d’un engagement pris depuis seulement quelques échanges mais un joueur averti y aurait vu des mouvements subtils et des prises de positions. Chacune des pièces maitresses était protégée par une ou deux autres pièces. Près du bord gauche du plateau, on pouvait y reconnaître la reine, sculptée à l’image de Kaeru, elle se tenait en retrait de l’action, entourée par un fou et un pion. Le fou du roi, à l’image de Bad semblait mener une action sur la partie centrale de l ‘échiquier, tandis que le cavalier de Caïn avançait prudemment sur le flanc droit. C’était au tour du général de jouer, un sourire sur les lèvres, il avança un cavalier sur le flanc gauche, libérant ainsi son fou qui alla menacer directement la reine tandis que le cavalier mettait en échec le roi. Avec ce simple mouvement, il pouvait et menaçait de renverser la tendance pour gagner la partie.

Echec à la Dame
Le cœur serein, elle avait atteint sa destination. Comme convenu, elle fût accueillie par deux mercenaires recrutés spécialement pour l’occasion pour assurer sa sécurité, Silos Maindefeu, élémentaliste de son état, et Régis Sombredouleur, guerrier assassin nomade. Après une courte prière dédiée à Dwayna et à Balthazar, elle fut prête à entamer le rituel. Une pièce avait été réservée pour elle dans le temple de Grenth. Elle avait été aménagée d’une simple couchette à même le sol au milieu d’un pentacle agrémenté de motifs et symboles plus mystérieux les uns que les autres, l’éclairage était fourni par la présence de mille bougies. Une boisson l’aida à se mettre en torpeur afin de réunir les conditions idéales pour son voyage. Au bout de plusieurs heures d’incantations, le grand prêtre du temple assura à Silos et à Régis que l’esprit de la Dame avait franchi la frontière du monde de Grenth et qu’il n’en tenait plus qu’à elle d’en sortir vivante. Elle pouvait enfin entamer son périple afin de réclamer auprès de la divinité l’âme de son amie. La nuit était tombée bien avant la fin du rituel. Le soleil allait bientôt pointer timidement à l’horizon quand Régis, assis dans un coin de la pièce, de l’autre coté de la porte d’entrée, ouvra légèrement un œil et regarda vers Silos qui semblait dormir de l’autre coté du corps étendu de Kaeru, un léger sifflement émanait de son nez alors que sa poitrine se soulevait et s’abaissait lentement et régulièrement. Il fallait se méfier des élémentalistes, surtout de ceux qui dorment en lotus, alors Régis referma les yeux et replongea dans un sommeil profond en attendant l'Heure.

làlàlàlàlà wahou, innovation, suspens, tout d'un chef !! vivement la suite !!

Un plan sans accro
On entamait maintenant le second jour ou Kaeru gisait inerte sur son matelas. Elle n’avait pas bougé une seule fois. Sa poitrine qui se soulevait régulièrement était le seul indice visible que son corps n’était pas mort. Silos et Régis avaient eu le temps de prendre leurs habitudes, avaient estimés les dimensions de la pièce, les heures de rondes à l’extérieur parce que la réputation de la Dame avait fait que les prêtres s’étaient dévoués afin d’apporter une protection supplémentaire aux mesures déjà en vigueur. Les deux mercenaires s’étaient entendus pour qu’il n’y ait que deux fois ou ils accepteraient d’ouvrir la porte : pour l’heure du déjeuner et du dîner. La livraison du dîner n’allait pas tarder. Comme convenu, ce serait Régis qui s’occupait d’ouvrir la porte et de recevoir les repas préparés à leur attention pendant que Silos se préparait à toute menace éventuelle.

Une nouvelle armée, une nouvelle bataille
Elle se réveilla sur un sol légèrement humide à même la pierre. Un rapide inventaire montra qu’elle était toujours avec son armure et ses armes. Ne sentant aucune menace immédiate, elle leva alors le regard. Il faisait presque nuit, c’était l’heure ou la pénombre était encore présente mais on sentait qu’elle allait perdre la bataille contre la noirceur d’une nuit d’hiver. Pourtant, il ne faisait pas froid, une légère bise rendait l’air un peu frais ce qui était loin d’être désagréable. Elle mit un peu de temps à réaliser le détail qui la gênait : la couleur. Tout était rouge, d’un rouge sombre comme le sang qui aurait commencé sa lente coagulation. Elle se tenait aux prémisses d’un désert. A sa gauche s’élevait une chaîne de montagnes, sombres, inquiétantes, silencieuses. A sa droite, une vallée ou l’herbe avait depuis très longtemps refusé de pousser. Derrière elle…
Aussi vive que possible, elle attrapa son épée et sa hachette et se mit en garde. Une armée se tenait la, immobiles, en rangs serrés. Ils l’observaient tous et aucun ne fit un geste. Les secondes défilèrent lentement, Kaeru en profita pour réaffirmer son grip sur la poignée de son épée. Acte désespérée ou futile, elle s’autorisa à balayer l’armée du regard. Ils étaient tous la, des nains de montagnes, des trolls, des ettins, des avicaras et … des humains.
La Dame se permit de se redresser. Elle avait compris et accepté la situation. Les étendards, les symboles sur les plastrons, les motifs sur les toges, tous représentaient la licorne de la LIN. Elle était en enfer avec devant elle tous les morts dont elle avait capturée les âmes. Des âmes que Grenth n’avait pas pu accueillir dans son royaume suite à son serment. Ces ennemis mortels d’hier étaient devenus son armée d’aujourd’hui. Un sourire sur les lèvres, elle se retourna et fit à nouveau face à l’immensité du désert qui s’étalait devant eux. Sentant le vent dans son dos, elle réalisa qu’elle était vêtue de l’armure récemment acquise aux forges de Droknar. Une faible lueur pulsait autour de son épée.
« Grenth !! Entends moi ! Je suis venue comme promise avec ses âmes, avec cette armée en échange de l’âme de mon amie ! Rends moi justice !! » hurla t elle au désert.
Seul le silence lui répondit. Même la légère bise qui soulevait parfois un peu de sable n’osait pas émettre un bruit de crainte de recevoir le courroux du Dieu.
Peu à peu, une silhouette se dessina à une vingtaine de mètres devant la Dame. Le cœur qui battait à tout rompre, Kaeru se crispa malgré elle. La forme, d’abord brumeuse, prit de la consistance. Tel un morceau de glaise aux mains d’un enfant capricieux mais doué, cette « entité » revêtit les formes de Zoé.
Lâchant presque ses armes, Kaeru s’avança en titubant. Hébétée, elle avait presque les larmes aux yeux. Son pas hésitant la rapprochait doucement de son but. Un mélange de bonheur et de crainte l’avait envahi en deux secondes. Le bonheur de revoir Zoé, la crainte de ne pas pouvoir la récupérer et l’emmener dans le royaume de Melandru.
Soudain, une voix grave se fit entendre. Elle semblait venir de partout à la fois. Stoppée net dans sa marche, la Dame en chercha le propriétaire pivotant sur elle-même. Le choc faillit la faire s’écrouler quand elle s’aperçut que la voix émanait de la bouche du corps de son amie.
« Ainsi tu crois pouvoir me défier aussi facilement ? »
« Ainsi tu crois pouvoir me réclamer cette âme rien qu’avec cette armée ? »
« Il te faudra m’apporter dix fois plus de corps si tu espères avoir une chance de me voir reconsidérer ta requête ! »
« Mais il ne sera pas dit que je ne suis pas joueur. Levez vous ! Levez vous tous ! JE vous l’ordonne ! » Parla Grenth d’une voix sombre et caverneuse. Chacune de ses paroles résonnait dans le corps de la Dame, créant des secousses telles des frissons alors qu’il continuait son monologue.
Une nouvelle armée commença alors à émerger du sol. Tout autour d’elle, ils s’arrachaient du sol et allèrent se ranger derrière le simulacre de Zoé.
« Voyons voir si ton armée forte de mille âmes pourra batte la mienne ! Dix milles âmes ! Tel était ton marché n’est ce pas ?
« Si cela doit en être ainsi, hé bien soit !! » répondit Kaeru. Sa voix ne reflétait pas de peur. Ayant complètement jaugée la situation, elle avait compris qu’elle avait fait une erreur fatale et qu’elle allait en payer le prix. Cette bataille s’annonçait mal. En face d’elle, une armée de dix milles âmes. Derrière elle, une armée inférieure en nombre qui devait combattre à un contre dix. Une armée avec laquelle elle n’avait jamais combattu. Une armée qui ne la connaissait pas pour recevoir ses ordres, ses directives de combats.
Un rire proche du dément résonna alors tout autour tandis que « Zoé » se retourna et marcha vers le désert. L’armée adverse s’écarta pour la laisser passer puis reforma les rangs comme pour interdire la Dame de venir la chercher.
« Formation Ecu !! » cria Kaeru dans un élan de désespoir et par habitude. Elle ne jeta pas un seul coup d’œil en arrière et s’élança au combat.
« Pour Zoé ! » scanda t elle en courant le bras droit levé haut, prêt a infliger des dégâts aux premiers venus.
Plongée dans la masse adverse, elle évoluait tel un naufragé qui luttait pour rester à la surface. Complètement immergée, elle prit soudainement conscience de la couleur des armures l’entourant. Un timide halo entourait ceux qui combattaient à ses cotés tandis que l’armée adverse n’était que des formes rigides sombres. Revigorée par cette vision et la perspective qu’elle ne menait plus un combat seule, elle puisa sa force et son courage dans sa détermination. Elle se mit alors à diriger la bataille, les troupes réagissaient à ses paroles. D’interminables minutes s’écoulèrent et elle n’était toujours pas tombée.

Une victoire si facile
Assis à même le sol, l’un en face de l’autre, Silos et Régis dînaient en silence. Ils s’étaient échangés des paroles juste le temps de s’accorder sur la stratégie de défense de la salle. Quelques légumes verts et de la viande de bœuf étaient devenus leur ordinaire, le tout accompagné par de l’eau. Pas de bière, pas de vin, c’était trop dangereux. Tous les deux mangeaient calmement. Une fois de plus, ils allaient faire honneur au repas parce qu’ils savaient que le prochain serait long à venir. Silos se resservit de la viande et des légumes tandis que Régis tendit la main vers le pichet d’eau. Sans prévenir et aussi vif que l’éclair, ce dernier fit un mouvement rapide du bras et fracassa le pichet sur la tête de son compagnon. Profitant de ce bref moment de stupéfaction et de douleur, le guerrier attrapa son couteau dont il se servait pour manger et le planta dans la gorge de l’élémentaliste. Puis il se jeta sur lui afin d’étouffer tout bruit et s’assurer que ce dernier mourrait. Les sursauts avaient cessés depuis quelques minutes avant que Régis ne décide de lâcher le cadavre de Silos pour s’asseoir et finir son repas. Il rangea ensuite les plats vides dans un coin de la pièce. Il placa le corps de Silos dans le coin ou celui-ci avait pris l’habitude de se positionner. S’agenouillant devant le corps de Kaeru, il sortit une tige de sa botte gauche. La tige était très fine et elle avait été travaillée pour rendre le même service qu’une paille. Régis bascula la Dame sur le coté puis lui planta la tige dans le bas du dos vers la zone des reins. Il remit le corps en place, laissant la tige toujours plantée, s’assura que le sang coulait bien de la blessure et allait inonder la paillasse. Se frottant les mains, il se leva et ramassa ses quelques affaires. Il ne voulait laisser aucun indice de son identité. Il défit ensuite la ceinture du mage et alla la nouer autour de la barre posée en travers de la porte. Il vérifia que son stratagème fonctionnait bien avant de réellement quitter la pièce et de « verrouiller » la porte derrière lui. Profitant de ses observations sur les rondes et leurs fréquences, il prit le chemin vers la sortie.

Ici et là bas
Au cœur du combat, Kaeru s’agitait dans tous les sens. Elle menait son combat de front. Elle avait repris confiance et voulait gagner cette guerre. Au fur et à mesure que les ennemis tombaient, ils se relevaient au bout de 5 minutes afin de rallier ses rangs. Peu à peu, son armée s’agrandissait mais elle était encore loin de pouvoir surpasser ou égaler la masse mouvante en face. Puis, elle sentit soudain une vive douleur dans le dos. Elle en fut assez étonnée pour s’arrêter de combattre car aucun ennemi n’aurait pu la toucher la. Elle avait tellement bien placer son armée autour d’elle et sur les cotés pour se créer une position relativement sécurisée. Sa main gauche tata alors la douleur, elle fut choquée de constater du sang. Elle commença à tituber. L’incompréhension mêlée à la surprise sapait ses forces. Son armée guerroya de plus en plus lentement, elle hésitait car elle ne recevait plus d’instructions. Elle répondait aux assauts sans rien anticiper. Le combat redevint chaotique. Un genou à terre, Kaeru regardait le combat. Sa main gauche était posée sur sa blessure afin, dans une vaine tentative, de combler la blessure et refréner la douleur. Elle comprit qu’elle avait été piégée. Elle allait mourir ici et là bas. Tout avait si bien commencé pourtant.

je ne dirais qu'une chose : Bluffant

Ca sent le tolkien réinventé et en reste bouche bée

Mais non, Kaeru va s'en sortir Méchant merco

Moralité, ne jamais faire confiance a un assassin, et merco de surcroit

la vache la vache la vache, tu es meilleur à chaque fois !!!!!

bon ....
Ah là là ....
Euh .... ok ... erm ...

Je ne dirai qu'une chose, Au boulot Eny ! lol

Merci El, c'est vraiment, vraiment très bien

Allez ENY, on est avec toi

Merci beaucoup pour vos commentaires très élogieux mais cela implique que je dois continuer a faire aussi bien ou mieux. Ca va etre dur !!
Mais bon, je vais essayer.

Je travaille actuellement sur une suite, je la posterai certainement dans la semaine ...
Bon jeu à tous,
Eny

Ok, je ne bouge pas, j'attendrais ton post pour m'investir.

un seul mot Eny : bravo !!!

Le moment est grave; par conséquent, je suis pret à ouvrir les bras pour consoler toute personne (de gente féminine) dans le besoin.

Ai je besoin de spécifier à quel point cette situation me bouleversife ?
(hé oui encore un mot inventé ! )

Ai je besoin de rappeler que l'on ne pourrait trouver personne plus impatiente que moi pour connaitre la suite ?

Elminster a écrit:

Ai je besoin de rappeler que l'on ne pourrait trouver personne plus impatiente que moi pour connaitre la suite ?

C'est Vrai Kaeru, y'a beaucoup plus impatients que toi : Tous ceux de l'Alliance qui suivent ce récit (et je peux m'avancer en disant Shea et moi en 1er^^)

La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite,La suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!